Le groupe Wham se reformera pour un concert à Monaco

MONACO – Alors que la saison estivale bat son plein en Principauté, et ce malgré les quelques annulations consécutives au drame niçois du 14 juillet dernier, une nouvelle est parvenue jusqu’au Rocher, et non des moindres : le groupe Wham du célèbre chanteur George Michael, se reformera pour un concert à Monaco. Nostalgie, appat du gain, réhabilitation la mode des années 80… Qu’est-ce qui motive les anglais à se réunir prochainement, et pourquoi à Monaco??

Un mythe que personne n’a oublié.

« Cela paraissait le moment idéal?! » C’est par ce sobre communiqué que le porte-parole d’Epic Records nous a expliqué les raisons de ce retour. Pour les plus jeunes, il faut rappeler que Wham est un groupe mythique des années 80, qui a vendu plus de 25 millions de singles. À l’époque, toutes discothèques branchées se devaient de diffuser leurs tubes. George Michael et Andrew Ridgeley étaient une sorte de boys band avant l’heure, qui a enchainé les succès entre 1982 et 1986. Du Brumel à la case du Chef, du Boccaccio au Symbol, du Jimmy’s au Paradise, tous les quinquas monégasques d’aujourd’hui ont dansé sur « Wake me up before you go-go ». Et on ne compte pas non plus les couples qui se sont formés sur « Careless Whisper » et son magnifique solo de saxophone.

Relancer des carrières en dents de scie.

Après leur séparation, la carrière de George Michael s’est poursuivie en solo, au grès des tubes et des frasques. Andrew Ridgeley quant à lui s’est installé à Monaco, car il voue une véritable passion pour la course automobile. Il s’essaiera même en Formule 3, pour une expérience riche en accidents, mais dénuée de prix. C’est cet amour pour la Principauté, et le fruit des contacts que le chanteur britannique a maintenus après son départ qui a décidé du lieu de leur retour.
Ce concert du groupe Wham se veut comme une sorte de rédemption pour les deux artistes. Mais aussi une façon de fêter en fanfare les 40 ans de leur premier single « Wham rap » avec un show, qui selon nos sources contradictoires, devrait aller au-delà de ce qu’a réalisé Jean Michel Jarre en 2011.

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