Il était temps ! Alors que Monaco s’enfonce dans un de ses fameux « sommets noirs » de circulation en cette période de grand-prix, le gouvernement, moult fois sollicité par la population et le Conseil National, s’est fendu d’un plan d’urgence « circulation » afin de tenter de désamorcer cette crise qui cristallise à elle seule la majorité des problèmes liés à la qualité de vie des Monégasques et des résidents en Principauté.
Une réflexion poussée à son paroxysme
Mais si ce plan a demandé du temps, c’est bien celui de la réflexion. Car adopter les stratégies idoines quand il s’agit d’un puzzle aussi complexe que celui de la circulation intramuros n’est pas chose aisée. Entre flux migratoires et pendulaires, travaux de rénovation des réseaux, incivilités multiples au moment de se garer double voire en triple file, constructions d’immeubles domaniaux, débarquement de touristes par voie maritime ou ferrée, les données sont nombreuses et chaque petit grain de sable peut rapidement engendrer un blocage des rues pendant des heures.
De la réflexion, à l’action
C’est ainsi que de puissants ordinateurs dans les mains des meilleurs analystes ont été chargés de calculer, pour l’ensemble des flux susmentionnés, la globalité des hypothèses pouvant déboucher sur un blocage de la circulation. Plus d’un milliard de projections ont été avancées, disséquées, anatomisées, parsées, auscultées, visualisées, par une armée de têtes pensantes supervisées par les plus hauts pontes du gouvernement monégasque. Et au milieu de cette galaxie de données, il appert qu’une seule conjecture s’est avérée pouvoir mettre fin à cet engorgement perpétuel et anxiogène.
Les baskets, l’avenir de la circulation en Principauté
Nos sources contradictoires sont formelles : la seule hypothèse viable pour éradiquer les bouchons de la Principauté est le déplacement piéton : la marche pour la majorité des gens, le fauteuil roulant ou le déambulateur pour les moins chanceux, la course à pied pour les plus pressés. Bref, l’avenir de la circulation à Monaco se trouve au cœur du rayon basket à Décathlon ou chez l’ancestrale « Capucine » rue Caroline. Un projet de loi devrait sortir en ce sens pour être présenté au Conseil National lors de la prochaine session législative.