MONACO — Elle est petite et chétive, avec le regard vif et lubrique. Elle, c’est la poisse, membre la plus célèbre du clan des femmes de footballeurs du microcosme monégasque. Alors que Guido Carrillo, le buteur Argentin, a une nouvelle fois touché la barre transversale contre Toulouse, nous avons eu envie d’en savoir plus sur celle qui partage sa vie depuis plusieurs mois avec telle d’intensité qu’elle influence déjà fortement sa carrière.
Nous avons rencontré la poisse, dont le nom n’a rien à voir avec LaPouffe, compagne de feu Frédéric Nimani, chez Émilie’s Cookie, échoppe située à deux pas de la boutique officielle de l’AS Monaco. Avant de nous expliquer son idylle avec le bellâtre argentin, elle a souhaité nous détailler un peu son parcours et ses origines. De toutes ces anecdotes, nous ne retiendrons pas grand-chose, si ce n’est ses racines modestes, et son ambition sans faille. Mais elle a quand même tenu à insister : « Croyez-le ou non, mais j’étais au Sofitel de New York, le jour même où a éclaté la fameuse affaire DSK. Je m’en souviens très bien, ce jour-là, le taxi qui devait nous amener à l’aéroport en fin de journée a renversé le type qui se balade toujours en slip avec son chapeau de cow-boy ».
La poisse se rappelle avec précision le jour de sa première rencontre avec Guido Carrillo. « Cet été, lors d’une soirée au Jimmy’z, avec plusieurs des nouvelles recrues du club. On s’est plu dès les premières minutes, un vrai coup de foudre. Pour tout vous dire, il en a même renversé son verre de Cuba Libre, qui est venu maculer son beau pantalon blanc… », se souvient-elle, un brin de nostalgie dans la voix. Le couple n’a cependant officialisé cette idylle que plusieurs semaines après, au soir d’un match durant lequel Guido a frappé sur la barre transversale, puis sur le poteau gauche de l’équipe adverse.
Dès lors, les deux tourtereaux sont inséparables, et la poisse semble avoir déjà des idées bien arrêtées quant à son futur avec l’Argentin. « Au début, j’ai voulu aller trop vite », confesse-t-elle à demi-mot. « Les barres transversales, les poteaux, les mottes de terre, cela ne suffisaient plus. Alors un soir, après qu’il a vraiment marqué un but, nous avons passé la vitesse supérieure avec une blessure bête ». Malheureusement, suite à cet épisode malencontreux, les rumeurs ont commencé à affluer, envoyant son amoureux un peu partout loin de Monaco. « Quand j’ai vu qu’on pourrait partir en Belgique, ou au Canada, j’ai paniqué. Du coup, nous avons passé un deal : des barres et des poteaux, OK, mais quelques buts de temps en temps, histoire de justifier sa présence ici… » Effectivement, la poisse se sent bien en Principauté, et elle espère que son couple durera plus longtemps que ceux qu’elle formait par le passé avec Chevanton, Muratori, Coutadeur ou bien Ribas.
PS : Légende ou pas, mais le serveur a renversé deux fois son plateau pendant que nous réalisions cet interview. Et quand nous sommes partis, une vague odeur de brulé s’échappait du four à cookies…