Carlos Ghosn se serait-il réfugié en Principauté ?

En ce début d’année, l’information qui agite la majorité des grandes rédactions de par le monde, c’est la fuite du sulfureux chef d’entreprise franco -libano-brésilien Carlos Ghosn, qui a quitté clandestinement sa résidence surveillée nippone pour se rendre soi-disant au Liban. Fort d’une médiatisation à son paroxysme, cette affaire est loin d’être terminée, et aurait d’ores et déjà des répercutions jusqu’en Principauté.

Nippon Break !

Carlos Ghosn n’est autre que l’ancien PDG de l’alliance Renaud-Nissan-Mitsubishi, mis en examen au Japon pour une sombre histoire de détournement de fonds de ses sociétés à des fins personnelles. Dès lors, il était assigné à résidence, quatre inculpations accrochées au paletot. Ses déplacements sont soumis à autorisation, sa communication est réduite à sa plus simple expression, et même ses contacts avec sa propre épouse sont limités. Las de cette situation qu’il juge fort persécutoire, il quitte clandestinement le 29 décembre dernier, son domicile, et par la même le Japon, pour aller se réfugier au Liban, alors que la justice avait saisie l’ensemble de ses passeports. Face à cette escapade aussi surprenante qu’inopinée, le Japon n’a pas tardé à réagir, et une notice rouge a été envoyée à Interpol, afin que le fugitif soit arrêté sur le sol libanais, en attente de son extradition. Malheureusement, dès lors, l’ancien PDG de la régie Renault demeure introuvable.

Bridge, soca et conséquences…

Cependant, hier soir, la rumeur avait rebondi jusqu’à la Condamine, au cœur même de la Principauté. En effet, un bruit persistant fait état de la présence au pied du Rocher de l’ex-patron de Renault-Nissan. Ainsi, selon nos sources contradictoires, le fugitif désormais recherché par Interpol aurait été aperçu en pleine heure de pointe, en train de déguster une portion de soca au marché de la Condamine. La scène est des plus inopinées, mais un fait encore plus troublant n’est remonté jusqu’aux oreilles de notre dévoué stagiaire-enquêteur. En effet, Julien, le nouveau maitre-fabricant de soca successeur du célèbre Roger, est en congé jusqu’à la rentrée du 6 janvier prochain. Il aurait selon toutes vraisemblances troqué son chaud fourneau contre une froide étendue neigeuse. C’est ainsi que le mystère s’épaissit de façon indubicontestable : qui a fourni Carlos Ghosn en soca, si l’unique fabricant de ladite galette dorée n’était pas en service ce jour-là ?

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Monaco, terre d’asile ?

Les raisons de la présence de Carlos Ghosn en Principauté sont assez facilement identifiables, il connait parfaitement les lieux pour être venu jouer au bridge lors du très célèbre tournoi Cavendish. Sauf que le reste de cette affaire est un véritable imbroglio guignolesque, qui a poussé notre stagiaire-enquêteur a faire appel aux plus grands spécialistes de la maréchaussée municipale, et des experts de la police nationale. Rappelons que ces mêmes fins limiers avaient été sollicités par Scotland Yard après l’épisode écossais de la vraie fausse arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès, débouchant sur une enquête de postiches qui eu des répercutions jusqu’au sein du Conseil National. De là à dire que Carlos Ghosn va siéger, ou se cacher, dans l’hémicycle en compagnie de nos chers élus, il n’y a qu’un pas. Cette affaire ne fait décidément que commencer.

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