Le week-end dernier, la capitale du pays voisin a voté, à une large majorité, à une augmentation drastique des droits de stationnement des SUV, ces véhicules bien trop encombrants, sacrément polluants (y compris les électriques, l’impact de la création des giga batteries de ces chars fait très mal à la planète), et dont l’utilité bien souvent se résume à aller chercher les courses, ou amener les enfants à l’école.
Une décennie cruciale pour la principauté !
Suite à cela, la présidente du Conseil National a déclaré dans la presse locale « Cette décennie est cruciale pour la principauté », laissant ainsi entendre que le problème numéro 1 de l’humanité à l’heure actuelle, l’adaptation au réchauffement climatique et la réduction des gaz à effet de serre, sera traitée à bras le corps par nos élus.
À ce titre, les premières rumeurs n’ont pas tardé à ruisseler autour de la place de la visitation, et rebondissant sur le coup de tonnerre parisien du week-end dernier, le gouvernement, dans l’esprit du pas vers l’autre avec la haute assemblée, aurait décidé d’organiser différentes réunions préparatoires, afin de lancer un grand plan de bannissement des SUV dans tout le pays.
Ménager les égos tout en restant ferme !
Selon nos sources contradictoires, et un post-it oublié au fond d’une poubelle, il semblerait que cette opération se déroulera en plusieurs étapes, notamment pour laisser le temps aux monégasques et aux résidents de négocier avec leur ego afin de procéder à la vente de leur char à pollution, et de récupérer une petite citadine électrique bien plus en phases avec la réglementation, la préservation du vivant, et leur 5 km au quotidien.
La première période, qui sera déployée à la rentrée, interdira les SUV sur le Rocher, à Fontvieille, et dans tout le quartier de la Condamine. Une deuxième étape étendra la prohibition jusqu’au Larvotto. Et la phase finale fermera la Principauté à ces inutiles et destructeurs véhicules, faisant de Monaco un état en avance sur l’adaptation et la gestion de la crise climatique.