La Gâchette, en plus de respecter scrupuleusement ses sources et de travailler en profondeur ses enquêtes pour vous offrir une information de haute qualité, est aussi un média très ancré dans les traditions. Et en ce mois de décembre, la plus belle des traditions est celle du calendrier de l’avent, sympathique compte à rebours avant les agapes de Noël, et les traditionnelles rixes familiales, surtout en ces périodes d’élections. Cette année, c’est la culture qui sera au cœur de notre calendrier, notre auguste direction ayant décidé de vous offrir «?un mot par jour?», et ce jusqu’à l’arrivée du gros barbu dans la cheminée de votre 8 pièces que vous venez d’emménager à la Tour Elsa.
Le mot du jour est frappant.
Poquer (v.) Enfoncer une partie de la surface de (quelque chose) à la suite d’un choc.
Exemple : Si j’attrape le conducteur de la Porsche Cayenne qui s’amuse à me poquer la tweezy tous les soirs dans le parking, je lui apprendrai à chanter l’hymne national à l’envers?!
Mise en situation : Ce terme à la fois simple et rigolo nous vient tout droit du Québec, où leur langage riche et fleuri poque à peu près tout et n’importe quoi. Un meuble, une voiture, voire parfois le visage, surement après une longue nuit d’ivresse, c’est déjà pas si mal. Mais on peut aussi être poqué par une odeur, un peu comme être tabassé par un mauvais beaujolais, et ainsi, «?tu poques?» est une sorte de cousin de «?tu fouettes?», nettement plus suave en bouche. Le roi Arthur, dans l’excellent documentaire «?Kaamelott?», aura lui-même prononcé «?vous avez une certaine tendance à poquer du derche?». Magnifique?!