Une étonnante affaire est remontée jusqu’à nos oreilles de la part de nos sources contradictoires, donc certains ont été témoins de cette scène ubuesque qui s’est déroulé lors du dernier match de la saison de Ligue 1 Conforama à l’Allianz Riviera.
Début de rencontre sans Léonardo Jardim
La chose est passée plutôt inaperçue au cœur de ce dernier match insipide de l’AS Monaco FC, et n’a eu aucune incidence sur le résultat final, mais la rencontre a failli débuter sans Léonardo Jardim sur le banc du club Princier. Alors que ses joueurs, et ceux de l’OGC Nice pénétraient sur la pelouse de l’Allianz Riviera, ce dernier a été enfermé à clé dans son propre vestiaire pendant une dizaine de minutes, avant qu’un chargé de mission de la délégation niçoise vienne lui porter secours, constatant que l’entraineur monégasque manquait à l’appel pour le protocole de début de rencontre.
Des menaces prises très au sérieux
Nous avons retrouvé le « sauveur » de l’entraineur lusitanien, qui nous explique ce qui s’est passé. « En fait, j’accompagnais la sortie des joueurs niçois quand j’ai entendu un choc sourd contre le mur, du côté du vestiaire de Monaco. Au début, je n’ai pas bien compris. Puis une sorte de plainte est parvenue jusqu’à mes oreilles. C’était assez inaudible, dans un langage inconnu. C’est en me rapprochant de la porte que j’ai distingué une voix avec un fort accent portugais, menaçant de faire venir la famille et les cousins pour démonter le stade brique par brique s’il n’était pas secouru dans les 5 minutes. Prenant la menace très au sérieux, j’ai obtempéré et je lui ai ouvert la porte ». C’est à ce moment-là que le délégué de la LFP venait dans les vestiaires s’enquérir de Léonardo Jardim.
À qui la faute ?
C’est un fait avéré : il y a eu une négligence quelque part, car telle situation n’aurait jamais dû se produire. Mais avant de châtier la chaine de commandement responsable de cet oubli, il appert primordial de découvrir qui est le coupable ? Est-ce un vigile zélé, mais peu précautionneux qui a bouclé les vestiaires sans vérifier qu’il restait quelqu’un à l’intérieur ? Est-ce un supporteur mal avisé, mais bien introduit qui a pu se glisser dans les méandres tortueux de l’arène niçoise ? Est-il monégasque, ou porte-t-il fièrement l’aiglon sur la poitrine ? Est-ce un officiel rouge et blanc dans une tentative désespérée de sauver les apparences ? Ou même un joueur qui se sentant mal utilisé dans le système de Léonardo Jardim, a tenté un putsch pour shunter l’entraineur et ainsi jouer selon ses préférences ? Seule une enquête approfondie par l’étude des bandes vidéos nous le dira…