MONACO – C’est une scène digne de figurer chez Jackie et Michel que nous a fait parvenir notre stagiaire-reporteur. En pleine journée, au cœur de la Principauté, deux caddies Carrefour en liberté s’adonnaient aux plaisirs charnels relatifs à un acte de reproduction de leur espèce. Outre le caractère quasi-pronographique de la scène, celle-ci inquiète les spécialistes : les chariots en pleine rue sont un vrai problème à Monaco, qu’adviendra-t-il s’ils se mettent à se reproduire??
Une sonnette tirée bien trop tard ?
Nous avons contacté Franck, porte-parole de l’association de réhabilitation du caddie dans son habitat naturel, dont l’expérience en la matière n’est plus à faire. D’emblée, il nous explique que nos clichés « ne l’étonnaient pas », car il avait déjà été témoin « de rituels amoureux entre deux caddies aux abords du stade Louis 2, un soir en rentrant de la rencontre Monaco-Fenerbahce ».
Cependant, il nous fait part de son inquiétude : « nous avons déjà tiré la sonnette d’alarme, mais bien trop tard. Nos compatriotes sont sourds à nos appels, et relâchent n’importe où ces pauvres caddies. Et ce n’est pas quand nos rues seront noyées sous une nuée bleue à roulettes qu’il faudra venir pleurer ».
Un drame suivit par Greenpeace
Malheureusement, ce problème « matériel-humanitaire » s’est désormais étendu par delà les murs de la Principauté. Nos sources contradictoires nous ont fait savoir que Greenpeace a été saisie, et que plusieurs activistes parcourent les rues monégasques afin d’évaluer les conditions de survie des caddies entre la condamine et le port de Fontvieille. « C’est une bonne chose pour notre cause, estime Franck, même si l’image de la Principauté risque un peu d’en partir si jamais les militants de Greenpeace s’enchainent place du palais simplement vêtu d’une grille bleue… »
En espérant que le civisme des Monégasques s’améliore d’ici là, et que tout rentre enfin dans l’ordre pour ces braves bêtes de somme pourtant si utiles…
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