MONACO – 2016 marque le top départ du chantier qui va agiter la Principauté pendant plusieurs années : la construction du nouveau grand hôpital Princesse Grace, en lieu et place de l’ancien, avec tout ce que cela suppose de tracasseries sonores, olfactives et de circulation.
Réduire les coûts du mastodonte
Les fondations n’ont pas encore été creusées que les spécialistes se penchent déjà sur le fonctionnement de ce futur mastodonte. Et parmi les principales interrogations se trouve évidemment celle du budget, et de l’impact en matière de coûts que la gestion d’un tel bâtiment ferait peser sur les finances.
À la lumière des déboires de l’IM2S, outil de pointe qui est malgré tout rapidement devenu exsangue économiquement, les spécialistes ont alerté le gouvernement sur le fait que ce nouvel hôpital couterait nettement plus cher que le précédent. Ainsi, après une batterie de réunions avec les différents partenaires de ce projet, les responsables ont décidé d’optimiser au mieux les ressources locales. Un concept innovant a même germé dans le terreau du Gouvernement : l’hôpital produira la grande majorité des médicaments qu’il consommera.
Un précurseur mondial bio éco-responsable
Évidemment, par cette entreprise audacieuse, la Principauté se positionnerait en tant que précurseur mondial en termes de traitements bio et de gestion éco-responsable de son hôpital. Des champs entiers d’aloe vera, de camomille ou encore d’arnica seront implantés sur le toit du bâtiment. Une partie sera même réservée aux psychotropes plus puissants, tels que le pavot, le cannabis ou la belladone, isolée des convoitises par un enclos sécurisé.
Afin de parfaire leur savoir dans la culture et l’élaboration des produits et des médicaments qui en résulterait, l’ensemble du personnel de l’hôpital, ainsi que l’équipe de jardiniers responsable, partira par petits groupes dès 2017 en formation dans des contrées reculées de l’Amazone ou du Tibet.
Nous avons essayé de contacter certains grands laboratoires pharmaceutiques qui pourraient être mis en difficulté si le « modèle » monégasque se propage à d’autres hôpitaux européens, mais personne n’a dénié nous accorder le moindre commentaire. Pour sûr que l’officialisation de cette nouvelle par les services compétents du Gouvernement monégasque va être retentissante?!
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