Le mot du jour : Oblomovisme

La Gâchette, en plus de respecter scrupuleusement ses sources et de travailler en profondeur ses enquêtes pour vous offrir une information de haute qualité, est aussi un média très ancré dans les traditions. Et en ce mois de décembre, la plus belle des traditions est celle du calendrier de l’avent, sympathique compte à rebours avant les agapes de Noël, et les traditionnelles rixes familiales, surtout en ces périodes d’élections. Cette année, c’est la culture qui sera au cœur de notre calendrier, notre auguste direction ayant décidé de vous offrir «?un mot par jour?», et ce jusqu’à l’arrivée du gros barbu dans la cheminée de votre 8 pièces que vous venez d’emménager à la Tour Elsa.

Le mot du jour est un paresseux.

Oblomovisme (n.m.) Tempérament apathique et velléitaire, teinté de mélancolie.

Exemple : Encore un sommet d’oblomovisme dans cette réunion : la seule décision qui a été prise, c’est la date de la prochaine réunion…

Mise en situation : L’Oblomovisme est un état de paresse extrême, de rêverie passive, d’apathie, de léthargie, d’inertie qui se manifeste dans l’horreur du travail et de la prise de décision. La source de ce mot se trouve dans le personnage éponyme du roman Oblomov d’Ivan Gontcharov, un jeune aristocrate qui semble incapable de prendre des décisions ou d’effectuer la moindre action importante. Il ne quitte que rarement sa chambre ou son lit, et dont l’objectif unique est de faire corps définitivement avec son divan. Mais étant donné que les relations avec la Russie sont du genre tendu ces derniers temps, nous ferons donc preuve d’oblomovisme, en nous abstenant toute tentative de caractérisation avec des personnages réels ayant pignon sur rue sur le Rocher.

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