C’est la mésaventure qui est arrivée à Patrice M., Monégasque habitant dans les domaines dans le quartier de Fontvieille, et qui a découvert de façon totalement inopinée que les réfugiés qui logeaient chez lui n’étaient pas Ukrainiens, mais Russes.
« Ils parlaient Soviétique, et en plus, ils étaient bigrement gentils », a indiqué l’infortuné monégasque au commissaire de Police venu déloger les indésirables réfugiés. « Ils » ce sont Boris et Yelena, oligarques russes qui se sont retrouvés du jour au lendemain complètement à la rue après que leur yacht de 140 mètres fut saisi dans le port de Monaco.
En galère dans leur infortune, ils se sont présentés à une association d’aide aux réfugiés, dont ils ont trouvé le prospectus sur un comptoir du marché de la Condamine, et ont été rapidement placés au domicile de Patrice M., qui pensait de bonne foi faire un geste noble en recueillant des naufragés de la guerre dans son cinq pièces domanial.
Vers des réfugiés d’un genre nouveau ?
Les déboires de Boris et Yelena font malheureusement ressortir un point bien souvent absent des discussions autour du conflit Poutino-Ukrainien : que deviennent ces personnes à qui les instances européennes prennent tout, sous prétexte qu’ils sont en lien avec le gouvernement russe ? N’est-on pas en train de créer de nouveaux réfugiés bling-bling venant quémander le gite et le couvert en Dior et Louis Vuitton ?