Pandémie meurtrière, explosion dévastatrice, catastrophes naturelles, l’année 2020 est un millésime qui fera date dans l’histoire de l’humanité, quand bien même cette dernière arrive à survivre jusqu’au 31 décembre. Car derrière ces gros titres et ces évènements à la portée mondiale, se multiplient nombre de faits hautement inquiétants qui nous amènent tout droit dans les bras de Charon.
Les oreilles et la queue
Parmi ces faits délictueux à haute résonnance macabre, nous avons relevé la multiplication des enquêtes pour « acte de cruauté envers un animal », entre 150 et 200 selon les experts, touchant en très grande majorité des chevaux. Ces mutilations morbides, voire sataniques, caractérisées par l’ablation des parties génitales et des oreilles, mais pouvant aussi contenir quelques variantes, comme l’arrachement des yeux ou des entailles précises sur tout le corps, sont loin d’être des faits isolés. On retrouve des cas similaires dans plus de la moitié des départements de notre voisin français, rendant le phénomène aussi tragique qu’extrêmement inquiétant, y compris en Principauté.
Inquiétude en Principauté
Il n’aura échappé à personne que, mis à part le temps du festival du cirque, ou durant la période printanière quand les destriers galopants et jumpant font suite aux chevaux hurlants des Ferrari et autres Mercedes, on ne croise que très rarement de coursiers de par les rues de la Principauté, ce qui, de prime abord, pourrait largement limiter les risques, et calmer la psychose des autochtones. Cependant, nos sources contradictoires nous ont fait savoir que les chevaux ne sont pas les seuls bêtes touchés par toute cette violence. Les ânes, espèce bien connue sur le Rocher, pourraient être très rapidement ciblés par ces phénomènes étranges et mutilatoires.
Climat anxiogène qui grimpe en flèche
« SBM, fonction publique, maréchaussée, ça, c’est sûr, des ânes, on en a plein en Principauté », nous a expliqué Jean-Jacques, un habitué du troquet de la place des Moulins. Et même si cette affirmation est hautement exagérée, nous savons la valeur et la noblesse des institutions susmentionnées, il n’en reste pas moins que les baudets et autres Equus asinus qui écument quotidiennement les rues de la Principauté ont du souci à se faire. Selon nos informateurs patentés, la Police monégasque souhaite mettre en place une série de mesures de protection de l’âne à Monaco. Si un confinement, même partiel, semble impossible, le port du masque sera obligatoire, en tous lieux et en tout temps, afin de limiter les ânes de s’épancher sur la voie publique, et ainsi limiter les possibilités qu’ils soient considérés en tant que tel.