L’annonce va faire grand bruit dans tout le pays. La recrudescence des cas de COVID ces dernières semaines, et le fait que la Suisse ait placé la Principauté sur sa liste rouge, force les hautes autorités monégasques à prendre une mesure d’exception : le port du masque va être rendu obligatoire tout le temps, en tout lieu, par tout temps, et quel que soit l’activité effectuée.
Des contraintes budgetophages
Cette décision que d’aucuns déclameront comme liberticide n’est pas sans conséquence. La principale se situe au niveau du portefeuille. Que ce soit en matière de dépenses subséquentes, ou de réduction des rentrées, le train de vie des Monégasques et des résidents va en prendre un coup. Ainsi, comment vont pouvoir survivre les restaurants et autres troquets si la clientèle ne peut plus enlever le masque pour déguster sa portion de soca ou son verre de liqueur de caroube ? Et comment vont pouvoir consommer les ménages monégasques si l’intégralité de leurs économies est noyée par l’achat compulsif et le renouvellement inépuisé de masques afin de respecter les règles sanitaires qui imposent le changement de ladite étoffe protectrice toutes les 4 heures ? Pour la première contrainte, une étude est en cours, et un savant système dit de « la paille masquée » devrait voir le jour. Pour la seconde, le gouvernement va poursuivre de manière très active la distribution des masques à tous les résidents, s’appuyant sur un conglomérat de société de textile, de livraison, mais aussi de technologie de pointe.
Santé et force publique.
Cependant, ces masques, ainsi distribués à foison par les indispensables services municipaux, devront répondre aux nouvelles normes GOVID21 (Géolocalisation Outrancière Validant l’Indispensable Distanciation), édictées conjointement par les services de la DASO, de l’AMSN, de la CCIN, les ANONYMOUS et le grand conglomérat judéo-maçono-pastafarien. Ils seront donc équipés nativement d’une puce GPS ultra puissante, permettant de localiser son porteur au mètre près, afin de valider, ou pas, la fameuse distanciation sociale. Ledit porteur sera identifié grâce à des tests ADN par la salive effectués par des nanites nichés à même les mailles du masque. Les version 2.0 de ces mini-robots seront, dès 2021, capable de faire des prélèvements rhinopharyngés afin de connaitre en temps réel le taux de contamination au COVID-19. De plus, les filtres seront anti-UV, anti-pollution, et protégeraient même des ondes 5G porteuses du dangereux virus susmentionné. Enfin, nos sources contradictoires nous ont alerté du fait que certains masques, de façon aléatoires, seraient imbibés du fameux SACHOIR. Ce test, encore à l’étude, viendrait validé les fumeuses théories sur la « science infusé », célèbre de part et d’autre du vallon des Gaumates, qui y croivent beaucoup.