Le Grand-Prix de Monaco la semaine passée l’a rappelé à l’ensemble des observateurs étrangers : la Principauté est une terre de sport, une terre d’exploit, une terre d’automobile et de passion. Ce n’est ainsi absolument pas étonnant que le dernier record de vitesse en date soit donc battu sur le territoire monégasque, donnant encore plus de sens au projet de transition énergétique voulu par le Prince Souverain, puisqu’il s’agit du record d’un véhicule électrique.
La Twizy, la voiture monégasque par excellence.
Nul besoin non plus de présenter la Twizy, ce petit bolide deux places, pas plus large qu’une moto. Ces pétoires 100 % urbaines qui se garent un peu où ils souhaitent, bouchonnant bien souvent des emplacements réservés aux scooter, et dont la vitesse maximale dépasse rarement les 50 km/h, provoquant de gros ralentissements sur la voie rapide aux heures de pointe. Bref, la Twizy est la voiture monégasque par excellence, on ne peut mieux adaptée à l’environnement local. C’est d’ailleurs bien pour cela que les grandes administrations ont toutes leur Twizy, que ce soit le Gouvernement ou encore la Mairie, et chaque personnalité du coin voulant être « dans le mouvement » doit avoir ce véhicule de poche au fond de son parking.
Speedy Twizy pour grimper sur la roca !
C’est ainsi que Christophe Georges K., résident monégasque, possède-lui aussi ce pratique bolide pour faire ses trajets quotidiens entre le pont La Rousse et le quartier de Fontvieille où il travaille en tant que responsable HQ. Lundi dernier, dans le cadre d’un repas d’affaires, il avait rendez-vous sur le Rocher au Petit Bar, un de ces fameux restaurants qui font la renommée de la gastronomie locale. En retard, il prit son véhicule, qu’il poussa au maximum des watts disponibles afin d’essayer de remonter le temps. Et quelle ne fut pas sa surprise quand il découvrit sa vitesse de pointe qui s’affichait sur le radar préposé à cet effet. 62 km/h, et en montée qui plus est, même si l’avenue de la porte neuve n’est pas la pente la plus ardue des environs.
Record et circonstances favorables
Selon nos sources contradictoires, il s’agit bel et bien du record de vitesse enregistré sur ces véhicules, normalement conçus pour ne pas aller trop au-delà des limitations de vitesse en milieu urbain. « Sur le moment, je n’ai pas compris », nous a expliqué le propriétaire de ce petit bolide. « Je n’ai jamais dépassé les 45, même dans la descente de l’avenue d’Ostende ». Mais il est vrai que, selon ses dires, il a « bénéficié de circonstances très favorables ». J’ai pris l’aspiration d’un bus depuis le poste de Police, ça a probablement joué ! » Quoi qu’il en soit, l’académie de validation du Guinness des Records semble fortement s’intéresser à cette histoire, qui ne devrait ainsi pas rester sans suite…