La délégation monégasque suspendue pour dopage ?

RIO – Un coup de tonnerre vient de s’abattre sur la délégation monégasque présente au Brésil pour concourir aux Jeux olympiques. En effet, un petit groupe d’officiels s’est présenté ce matin au « Club Monaco » pour procéder au contrôle inopiné des trois athlètes monégasques présents. Une suspicion de dopage collective est évoquée…

L’important est de participer ?

L’exemple russe vient immédiatement en tête. Mais les objectifs des sportifs du rocher sont à des années-lumière de celles des représentants de l’ex-Union soviétique qui visent toujours plus vite, plus haut, plus fort. Ainsi quel serait le but d’un dopage de si grande ampleur ? Et comment les dirigeants monégasques ont-ils pu laisser faire ces pratiques honteuses, et outrepasser les considérations premières du Prince Souverrain, apôtre du sport noble et propre ?
Nombreuses sont les questions posées par l’enquête de cette délégation du CIO. Notre stagiaire-journaliste sur place a cependant réussi à obtenir quelques menues informations de la part d’un des officiels.

L’important est de ne pas pisser ?

Le problème viendrait essentiellement de la surconsommation de barbajuans, et de leur ingrédient principal : les blettes. En effet, cette petite feuille verte qui fait la renommée et le gout de ces beignets monégasques renferme un taux important de magnésium. À faible dose, leur ingestion est bénéfique pour le corps humain, notamment pour la solidité du squelette. Mais à très fortes quantités, le magnésium peut être considéré comme un produit dopant, pour ses propriétés sur l’organisme : accélération de la transformation des sucres en énergie utilisable par les muscles, meilleure transmission de l’influx nerveux, meilleure régulation du rythme cardiaque, meilleure synthèse des protéines…
Quelles sont les solutions possibles pour la délégation de la Rocca ? Réduire la quantité consommée de ce met pourtant partie intégrante de la préparation des athlètes monégasques?? Demander au traiteur sur place de confectionner des beignets sans blette, ce qui ferait grincer des dents du côté des autochtones vouant un culte à cette recette ancestrale ?
Le problème reste entier, et devrait secouer encore longtemps la délégation à Rio.

Un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *