La Principauté dans la tourmente : les barbagiuans taxés à 80 % aux États-Unis

C’est une claque géopolitico-gastronomique pour Monaco. Alors que le reste de l’Europe a vu les droits de douane américains revenir à 10%, suite à un nouveau volte-face, ou délit d’initié, selon les points de vue, de la part du président Trump, les États-Unis viennent d’imposer une taxe de 80 % sur les barbagiuans importés. 

La raison officielle ? “Un déséquilibre flagrant de saveur” et “un risque d’addiction élevé”, selon un rapport confidentiel du Département d’État.

Du côté de Washington, on pointe du doigt une “tactique de séduction culinaire non déclarée” de la part de la Principauté. “Un plat qui provoque autant de plaisir immédiat sans additifs chimiques doit forcément cacher quelque chose”, s’inquiète un sénateur républicain du Texas, visiblement encore vexé d’avoir mangé trois fois plus de barbagiuans que de steaks saignants au dernier dîner de gala monégasque.

À Monaco, la riposte s’organise. Un front commun composé de chefs étoilés, d’élus et de commerçants du marché menace d’engager des représailles : augmentation du prix de la liqueur de caroube importée à la Marina de Miami, arrêt des négociations autour du déploiement de l’application Carlo à Salt Lake City, et – mesure ultime – restriction de l’accès à la recette secrète des barbagiuans pour tout représentant étasunien.

C’est un acte de guerre culinaire”, tonne un conseiller national. “Nous ne plierons pas devant l’impérialisme gastronomique américain.

En coulisses, les négociations continuent, mais le mal est fait : un barbagiuan servi à Los Angeles pourrait désormais coûter jusqu’à 27 dollars pièce. De quoi sérieusement affecter l’humeur du ministre d’État… enfin s’il y en avait un…  

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