La Principauté est en émoi : la nouvelle pièce « Ma vie sans mon SUV » fait un tabac au théâtre Princesse Grace. Ce drame écologique plonge le spectateur dans une réalité terrifiante : celle d’un Monégasque contraint de vivre sans son 4×4 de luxe.
L’histoire suit Jean-Kévin, un entrepreneur de la Condamine habitué aux trajets de 500 mètres en Range Rover, pour aller acheter son pain, ou pour aller déposer son fils à l’école sur le rocher. Mais un matin estival en plein mois de mars, son SUV disparaît. Commence alors une lente et irrémédiable descente aux enfers : il doit marcher jusqu’à la boulangerie, prendre un bus (et même pas gratuit en plus) et, pire encore… fréquenter des piétons.
Le public monégasque, d’abord sceptique, sort bouleversé de la salle. « Je ne pensais pas qu’on pouvait souffrir autant », confie un spectateur, les larmes aux yeux.
La mise en scène minimaliste – une scène vide, symbolisant l’absence de stationnement – renforce le malaise. Certains y voient une critique sociale puissante, d’autres une prophétie inquiétante. Quelques petits pinailleurs écologistes ont cependant vivement attaqué sur TikTok le manque de propositions de solution alternative en guise de conclusion, comme l’achat d’une Yoyo, ou l’abonnement à MonaBike, incarnation absolue de la liberté en Principauté.
Devant ce succès, une suite est déjà en préparation : « Trois jours sans chauffeur : chronique du cauchemar de mon banquier ».
