Après la récente polémique autour de l’IVG, la Principauté bruisse d’une nouvelle rumeur encore plus surprenante : un projet de loi introduisant l’excommunication automatique pour tout élu qui manifesterait un enthousiasme jugé “excessif” dans la contestation des positions œcuméniques locales. Une innovation politico-spirituelle qui, selon certains observateurs, placerait Monaco à mi-chemin entre la modernité institutionnelle et un épisode inédit des Trois Mousquetaires.
Un projet de loi qui sent la naphtaline sacrée
D’après une fuite interne, probablement un stagiaire trop bavard, le futur dispositif prévoirait pour chaque parlementaire un “conseiller spirituel attitré”, chargé de valider les interventions publiques, les amendements sensibles, les communiqués officiels, et potentiellement la quantité de sucre dans le café matinal. Ce conseiller serait nommé sur concours, comprenant épreuves écrites, serment d’obéissance et test de reconnaissance d’icônes religieuses à 20 mètres.
Des élus inquiets… et bientôt en soutane ?
Face à cette éventuelle réforme, les élus oscillent entre amusement nerveux et inquiétude feutrée. L’un d’eux confie : « À ce rythme, on va finir par voter en soutane, sous contrôle de Sainte Dévote, du Cardinal de Richelieu, et probablement d’une relique déposée sur le pupitre avant chaque prise de parole. » Un autre assure avoir déjà reçu un formulaire pour choisir la taille de sa chasuble “au cas où”.
Du côté du Gouvernement, on reste d’un calme biblique. Interrogés, les porte-parole se bornent à déclarer que « toute évolution institutionnelle, actuelle ou future, s’inscrira dans le respect des traditions », sans préciser lesquelles ni de quelle époque. Une manière de laisser la porte ouverte… tout en laissant planer un parfum d’encens sur les discussions.
Une chose est sûre : si le texte voit le jour, il pourrait inaugurer une nouvelle ère parlementaire, faite de débats spirituels, de votes sanctifiés et de prises de parole placées sous le signe du Très-Haut. En attendant, les élus croisent les doigts, et vont déposer une offrande à Sainte Dévote, pour que la rumeur reste une rumeur.