Coup de tonnerre dans les lycées monégasques : selon un sondage commandé par le ministère de l’Éducation, seuls 27 % des élèves déclarent « faire confiance » au théorème de Pythagore. Une chute vertigineuse pour ce pilier des mathématiques, autrefois enseigné avec autant de ferveur qu’une ode à Sainte Brigitte.
Entre fake news et élitisme inutile
« C’est une fake news antique », tranche un élève de terminale, persuadé que la formule a été inventée pour justifier l’achat d’équerres hors de prix. « Même l’Église ne s’en sert plus, c’est bien la preuve que ça ne marche pas », renchérit un autre. Dans certaines classes, des pétitions circulent pour réclamer l’abolition pure et simple de l’hypoténuse, désormais jugée « élitiste » et « déconnectée du quotidien ».
La réponse du Gouvernement
Face à la crise, le gouvernement a dégainé son arme favorite : la communication numérique. Dès le 3 septembre, une campagne intitulée PythaTok inondera TikTok et Instagram. Des influenceurs triés sur le volet, dont l’incontournable GMK, Romain de Vivre Monaco ou encore Jean-Kevin, rédacteur principal du Cactus de Monaco, devront exécuter des chorégraphies en formant des triangles rectangles avec leurs bras et leurs jambes. Objectif officiel : « rendre l’hypoténuse sexy avant Noël ».
Des professeurs dubitatifs
Les enseignants, eux, oscillent entre résignation et ironie. « On nous demandait déjà de faire aimer Racine via des vidéos YouTube. Maintenant, il faut transformer Pythagore en challenge TikTok. Pourquoi pas une battle de rap avec Platon ? », soupire un professeur.
Pendant ce temps, la jeunesse n’attend pas les directives ministérielles. Sur Snapchat circule déjà un « théorème 2.0 » : dans tout triangle rectangle, la somme des likes est proportionnelle au carré du nombre de followers. Une démonstration qui, si elle n’a rien de mathématique, reflète parfaitement la nouvelle logique du monde numérique.