Longtemps considéré comme un simple sous-produit des brunchs dominicaux, des buffets de campagne et des régimes hyperprotéinés, le guano monégasque s’apprête à connaître un destin extraordinaire. Selon nos sources contradictoires, la Principauté serait désormais vue comme le « Qatar des engrais éco-renouvelables ».
Une ressource inexploitée
Depuis plusieurs mois, une équipe de chercheurs menée par le professeur Hubert Fumet, biologiste olfacto-minéral reconnu à l’IFSE (Institut Fécal des Sols d’Excellence), étudie les propriétés uniques des selles produites par les résidents monégasques.
Leur découverte ? Une concentration inédite de truffe noire, de calcium marin et de stress urbain chronique dans les excréments locaux, qui en ferait un engrais miracle pour les plantes grasses.
« Elles pourraient faire pousser un figuier sur un carrelage chauffant », nous assure le professeur.
Test grandeur nature
Un premier essai a été lancé au Jardin Exotique : un cactus planté dans du substrat enrichi « type Monaco » pousse douze fois plus vite qu’en terre classique, tout en dégageant une légère odeur de champagne.
L’enthousiasme est tel que d’autres applications sont en cours de développement, notamment un partenariat avec la CAM, visant à propulser les autobus des lignes express grâce à ce matériau organique aux propriétés surnaturelles.
Et demain ?
Face à l’engouement, un ambitieux programme de valorisation circulaire est en discussion. Le gouvernement planche sur EcoFiente 2030, visant à transformer les trottoirs de la Condamine en pépinières urbaines naturelles.
Un service de collecte MonDépôt proposera bientôt des contenants siglés, permettant aux résidents de déclarer et composter leurs dépôts matinaux directement via Monguichet.
Hubert Fumet, lui, voit plus loin :
« C’est écologique, patriotique, et ça sent presque le Dom Pérignon. Alors que le pétrole se raréfie, notre solution décarbonée ouvre une voie neuve pour l’humanité. »