Toujours pas de ministre d’État : faut-il annuler l’année ?

Depuis plusieurs semaines, les horloges de la Principauté tournent à vide, et l’inquiétude gagne les cercles les plus introduits de la place de la Visitation. Faute de ministre d’État pour valider le passage symbolique à l’été, Monaco serait, selon plusieurs sources « coincé entre deux semaines de juin qui n’en finissent plus ».

Les conséquences sont déjà visibles.

Au sein de l’administration, des signes étranges se multiplient :
– des calendriers muraux hésitent entre l’Ascension et une Pentecôte descendante,
– les agendas Outlook tournent en boucle, répétant inlassablement les mêmes réunions transverses,
– les écoles privées ont recommencé le mois de mars « par précaution œcuménique ».

« Si on ne nomme pas un ministre d’ici fin juin, on entre dans une zone floue temporelle », alerte une experte en chronologie contractuelle. « Cela pourrait nous faire retomber dans une boucle 2023, mais corrigée : avec moins de cactus, davantage de logements, et un parc MonaBike opérationnel. Et peut être le retour des dinosaures sur la rue Grimaldi, à plus ou moins long terme »

Les élus temporisent.

Certains membres du Conseil National militent désormais pour une « année sabbatique » :
« On garde la TVA, on supprime les réunions, et on fait semblant que c’est dimanche tous les jours. »

En attendant la nomination, l’exécutif tourne à l’aide d’un tableur Excel communautaire et d’un chatbot baptisé Calendrix, qui a récemment suggéré de remplacer juillet par une grande séance de yoga collective.

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