Les secousses ressenties en Principauté mardi soir ont réveillé plus d’un résident… et visiblement, aussi les élus du Conseil National. Alors que la séance législative de printemps pourrait être reportée, faute de ministre d’État à vilipender, la haute assemblée a malgré tout pris le parti d’être de tous les fronts, de tous les combats, et de tous les frottements de plaques tectoniques.
Plus vite, plus haut, plus…
Et alors que la terre a tremblé plus fort que les genoux des résidents inquiets de la Quietudine, une solution radicale serait à l’étude au cœur des couloirs de la place de la Visitation : surélever encore davantage les immeubles domaniaux afin de placer les Monégasques hors de portée des séismes. « C’est une évidence : plus c’est haut, moins ça touche le sol. Donc moins de risques », aurait expliqué Patrice T., expert autoproclamé en urbanisme s’appuyant sur des principes de physique encore inconnus.
L’idée séduit déjà certains promoteurs, qui envisagent de transformer les prochains projets immobiliers en véritables tours-bunkers « anti-séisme ». « Nous pensions nous arrêter à 50 étages pour le projet Odéon 2 mais vu les récents événements, pourquoi pas 70 ou 80 ? », confie un architecte enthousiaste, déjà en train de griffonner des plans sur une nappe du New Moods.
Quand c’est trop, c’est trop haut !
Cependant, des voix s’élèvent contre ce projet : certains craignent que Monaco, à force de prendre de la hauteur, ne devienne officiellement une station spatiale. « À ce rythme-là, d’ici 2050, nous allons devoir payer une taxe d’orbite », s’inquiète un résident du 36e étage de la tour Odéon.
En attendant, les secousses semblent s’être calmées, mais il semble acquis que la phase trois du grand projet de logement des Monégasques pointe en direction de la lune, ou des étoiles !