La Principauté, pourtant habituée à dominer l’actualité avec ses yachts flamboyants et ses soirées étoilées, est aujourd’hui au centre d’une polémique d’une ampleur inédite : une mouette jugée « trop entreprenante » aurait causé un dépassement de budget de 2,3 millions d’euros.
Tout commence lundi matin, lorsque les autorités monégasques remarquent une envolée spectaculaire des coûts liés à la sécurité des terrasses du port Hercule. « Cette mouette, surnommée Gertrude par les habitants, s’est mise à voler un nombre record de croissants et de tartines au Fairmont », confie un restaurateur exaspéré.
Un arsenal anti-mouettes hors de prix
Pour contrer cette menace aviaire, le gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens : drones anti-oiseaux, lasers à détection thermique et distribution de jumelles connectées pour les touristes. « Les solutions classiques comme les faucons ou les filets, c’est dépassé », explique le responsable des dépenses publiques.
Mais cette stratégie a un coût. En un mois, l’ardoise dépasse les 2 millions d’euros, un montant qui aurait pu, selon certains élus du Conseil national, être mieux investi. Cette ligne budgétaire n’a d’ailleurs pas été votée lors des derniers débats, signe d’une désapprobation forte.
Un futur incertain pour Gertrude
Face à l’ampleur de la controverse, une pétition pour protéger Gertrude a rassemblé plus de 15 000 signatures, que des monégasques, signe que la population locale est très investie dans la protection de la nature.
De son côté, Gertrude continue de survoler le port, indifférente aux querelles humaines.