Alors que la fête des Pères s’écoulait tranquillement dans une Principauté baignée par un soleil estival de rigueur, un fait divers de fort belle importance est venu frapper la quiétude de la place du marché. En effet, au court de l’après-midi, un début d’émeute a été constaté au niveau du kiosque à l’extérieur de la halle. Heureusement, la vigilance du policier de faction à cet endroit a permis de disperser les belligérants, non sans quelques dommages collatéraux comme ce cocktail Molotov au Don Pérignon jeté négligemment dans une poubelle municipale. Plus de peur que de mal donc.
Cependant, ce qui met en émois les éminents services de la maréchaussée, c’est que ce début d’insurrection a été revendiqué pas moins de 5 fois au cours des dernières heures.
- Princesse de Nuit, un célèbre groupe de rock monégasque a rapidement valorisé un happening en répression à l’annulation de la fête de la musique, qui aurait dû se tenir ce jour.
- Peu de temps après, Un groupe d’Ultra « H » supporters de la Roca Team a fait savoir que cette alerte était la première d’une longue série, si jamais la direction s’entêtait à laisser partir Paul Lacombe et Norris Cole à Villeurbanne.
- Puis, à l’heure du thé, les gilets jaunes monégasque ont aussi expliqué que ce geste était le renouveau de leur mouvement de révolte contre le projet de loi sur les retraites de la CCSS.
- Le soleil entamait sa disparition derrière l’horizon quand un groupuscule antiraciste a envoyé une lettre anonyme pour expliquer que cette émeute était pour revendiquer l’obligation d’avoir une personne de couleur au Conseil Communal.
- Enfin, un groupe de Tchétchène ayant apparemment pignon sur rue au niveau du sass café, contestaient avec virulence la fermeture de l’établissement de nuit et du non-travail de 200 filles descendues pour la saison.
L’enquête est en cours, mais elle devrait être longue et dure…
