Nuisances et qualité de vie : la solution du pigeon voyageur est-elle viable ?

Cette semaine, le Conseil National, mais aussi la Mairie de Monaco, ont célébré leurs efforts consacrés à la transition énergétique. Moins de plastiques, plus de recyclage, plus de véhicules électriques voire de vélo, des environnements de travail plus respectueux de la nature, voilà ce qui est substance, avancée par les grandes institutions monégasques. Mais qu’en est-il des particuliers, et de ce secteur privé si important pour l’activité économique à Monaco?? Notre stagiaire animalier a un début de réponse.

Cibler les secteurs-clés

Faire de Monaco une cité énergétiquement friendly n’est pas une mince affaire. En effet, l’impact de l’homme sur la nature se fait à tous les niveaux de notre quotidien : vous tirer trop la chasse d’eau, vous avez un impact, vous prenez votre voiture pour aller des papalins à Carrefour, vous avec un impact, vous laissez la lumière du couloir allumé pour que mémé puisse aller s’épancher maladroitement chaque nuit à 3 heures du matin, vous avez un impact, vous manger du gros steak saignant, vous avez un impact. C’est ainsi que des études très sérieuses ont été réalisées pour distinguer, sur l’ensemble de ces impacts écolos négatifs, afin d’en dégager les plus importants, et mieux cibler les travaux à mettre en branle pour améliorer la transition énergétique en Principauté.

Coupler qualité de vie, nuisances et impact écologique

Un domaine clé aurait été ciblé : celui des transports de marchandises, des livraisons, et même des tournées de La Poste. Résoudre par un pan écologique cette problématique permettrait de limiter le nombre de véhicules en ville, réduisant les émissions polluantes, mais aussi les nuisances sonores (qui n’a jamais klaxonné contre un livreur garé en triple file??). Ainsi, alors qu’Amazon propose des distributions de colis par drone, alimenté évidemment en électricité, et donc par ricochet, ayant une empreinte carbone non négligeable, les experts que nous avons rencontrés font mention d’une solution 100 % bio, 100 % écolo, et 100 % en adéquation avec le paysage urbain : le pigeon voyageur.

Le pigeon voyageur, la solution du futur??

Ainsi, de très sérieuses études auraient été engagées par des cabinets privés afin de définir les différents services que pourraient être suggéré par les nouvelles entreprises de «?Pigeonning?» comme l’on-dit désormais dans les travées du Monaco Tech, déjà très actif sur le sujet. Seront proposés des livraisons par pigeons dits «?classiques?», de plis classiques et de colis légers, inférieurs au kilo, d’autres «?conforts?», oiseaux plus entrainés à charrier des paquets de un à 5 kilos, pour des livraisons en moins de 24 h. Et une série de pigeons «?experts?» serait en production, des animaux beaucoup plus imposants dopés aux anabolisants pouvant porter au-delà de dix kilos de marchandises.

Écolo, bio, et plus qu’il n’en faut?!

Évidemment se pose le problème de l’élevage et de l’hébergement de ces forts nombreux volatiles. Où les loger, qui s’en occuper, comment les nourrir?? Mais plus important, comment peut-on parler d’amélioration de la qualité de vie quand les déjections fécales de ces animaux, déjà fort désagréables de nos jours, pourraient faire vivre un enfer aux Monégasques et aux résidents si jamais ces oiseaux se démultipliaient dans les cieux principautaires. Mais c’est sans compter les propriétés extrêmement fertilisantes en tant qu’engrais de ces matières fécales. Sur ce point, il est fort probable que «?Terre de Monaco?» se positionne rapidement, donnant encore plus d’utilité à ce projet de livraison écolo-bio.
Tout cela n’est bien entendu encore qu’à l’étude, et il se pourrait que d’autres projets aussi écologiques qu’innovants ne sortent de la pépinière monégasque d’ici 2020.

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