Le gouvernement a confirmé cette semaine l’existence du Monacorak, un robot de défense « inspiré des meilleures technologies Euphoriennes mais calibré pour les ruelles étroites du Rocher ». Objectif officiel : protéger la Principauté contre toute intrusion aérienne, y compris les drones russes trop curieux, ou les mouettes un tantinet insistantes.
Entre innovation et tradition
Conçu dans le plus grand secret par une cellule conjointe de la Direction de la Sûreté Publique et les représentants du magasin Toys Collection, le Monacorak impressionne.
Peinture rouge et blanche, cockpit gainé de cuir de cabriolet, tableau de bord en cristal recyclé de la SBM… L’appareil incarne l’équilibre parfait entre haute technologie et élégance monégasque.
Selon une source proche du dossier, l’engin au sol pourrait atteindre 60 km/h sur terrain plat et 8 km/h dans les rampes du Jardin Exotique. Les données en vol quant à elles demeurent aussi bien gardées que l’antique recette ancestrale du tout premier barbagiuans.
Les premiers essais ont eu lieu de nuit, pour « ne pas effrayer les résidents », confie un agent. Le seul incident rapporté concerne le propriétaire d’un SUV légèrement intimidé.
Une arme qui fait réfléchir
Le Bureau Princier de la Sécurité Extérieure précise que le Monacorak « a d’abord vocation à dissuader, voire à philosopher ». Son IA embarquée serait capable de détecter un drone non autorisé, de le suivre poliment, puis de lui rappeler les vertus du respect de la vie privée. L’utilisation des fulguro-barba n’est pour l’instant qu’en phase expérimentale, mais nul doute que l’arsenal philosophico-dissuasif n’en sera que plus renforcé.
Les plus critiques évoquent un projet « coûteux et symbolique », tandis que d’autres y voient un message clair : Monaco est prêt à défendre son ciel, mais toujours avec style.
En attendant une version amphibie prévue pour 2026, la Mairie aurait déjà commandé un modèle miniature destiné aux écoles, pour sensibiliser les enfants aux vertus de la dissuasion courtoise.