Ce matin, l’alerte a retenti : une opération baptisée « Bloquons tout » semblait lancée aux portes de Monaco. Les premiers témoignages faisaient état d’une paralysie totale, d’un peuple en mouvement, prêt à défier l’ordre établi.
Mais après enquête, il s’agirait simplement de la circulation habituelle à Cap-d’Ail : des files interminables, des klaxons indignés et des conducteurs résignés à avancer de dix centimètres toutes les cinq minutes.
Bref, la routine quotidienne qui, chaque matin, réussit l’exploit de bloquer tout un pays sans même lever une banderole.