Ce week-end a eu lieu la grande fête du running en Principauté : le Giru de Natale, la course de Noël qui serpente, le temps d’un dimanche matin, les rues monégasques, de la place du palais à celle du Casino, du Larvotto au quai Antoine 1er, de la rampe major à l’avenue d’Ostende. Mais depuis hier midi, cette grande fête arbore un voile d’incertitude : sur les 1 900 coureurs inscrits, seuls 1 442 ont franchi la ligne d’arrivée.
Que sont devenus les 458 coureurs manquants ?
L’organisateur, l’association sportive de la sûreté publique, ne s’est pas encore exprimé à ce sujet. Mais nos sources contradictoires parfaitement introduites sont formelles : l’inquiétude est de mise. Un quart des inscrits manque à l’appel, ce qui n’est pas rien. Même en comptant un taux d’abandon élevé, faute à un parcours contraignant par endroit (10% soit 190 coureurs), il n’en reste pas moins que plus de 200 personnes n’ont pas franchi la ligne d’arrivée.
Du sport forcé pour la Principauté ?
Les premières rumeurs sont arrivées jusqu’à notre stagiaire, et il se pourrait que cette disparition de masse obéisse à des impératifs écologiques. En effet, les coureurs, sélectionnés pour leur profil de sportif, seraient enfermés depuis dimanche dans une pièce secrète sous le quartier de la Condamine, et pédaleraient non-stop pour faire tourner la dynamo géante qui alimente, sans émission de gaz à effet de serre, le sapin de Noël tout en lampions de la place du marché.
Une raison plus terre à terre s’est cependant faufilée depuis les méandres des réseaux sociaux : ces coureurs se seraient détournés de leur objectif initial après avoir confondu la table de ravitaillement avec le marché de Noël, échangeant leur gel énergétique contre une part de flammekueche et un verre de vin chaud.