Le port du casque obligatoire en trottinette : la liberté de plus en moins de trop ?

L’information est déjà connue de tous, mais la date fatidique approche : à partir du 24 janvier 2022, tous les utilisateurs de trottinettes électriques devront être équipés d’un casque pour circuler en Principauté de Monaco. Les pilotes de ces engins modernes et écologiques ne pourront plus voguer cheveux aux vents sur le bitume monégasque, sous peine d’une amende salée, et d’une sévère remontrance de la part des agents de la maréchaussée. Malheureusement, il est désormais de tradition que dès qu’une limitation de la liberté est mise en place par la loi, nos élites font face à une levée de bouclier de la part de la « résistance » locale, notamment sur les réseaux sociaux.

Point de groupe à l’horizon ?

Notre stagiaire, dès l’annonce de la promulgation de cette modification du Code de la route, est allé se perdre dans les méandres des réseaux sociaux à la recherche de potentiels contestataires. Après trois jours d’intenses recherches, le constat était accablant : point de groupe à l’horizon. Une minutieuse enquête à cependant permis de constater que la résistance locale avait décidé de stopper net la prolifération de groupes en tous genres, et se réunissait désormais sous une seule et même bannière : « Pour une manifestation pacifique de ceux qui ne sont pas contents de la discrimination », qui apparait effectivement efficace en toutes circonstances.

Toujours plus de lobbys, toujours moins de liberté !

Ainsi, selon les « sachants » de notre résistance locale, cette loi n’est en fait qu’un « pavé de plus dans la marre d’un gouvernement toujours enclin à faire plaisir aux lobbys ». Cette fois-ci, il s’agirait du rayon vélo des magasins Décathlon, fortement impacté par la crise et le télétravail, qui auraient fait pression : « trouvez une solution, ou vos femmes n’auront plus de tapis de yoga », c’est en substance que l’on a pu lire dans une missive envoyée par câble directement au ministère de l’intérieur, responsable de la jeunesse et des sports, et qui aurait provoqué tous ces remous législatifs.

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Accidentologie et calvitie

Nous avons de fait pu interviewer le professeur Raoultolala, éminent expert Facebook en épidémiologie et en statistiques, et qui depuis ce weekend, a obtenu son diplôme en accidentologie comportementale en milieu urbain, ainsi qu’un BTS de coiffeur paysagiste, et qui ne mache pas ses mots : « Avez-vous fait le rapport entre le nombre de kilomètres parcourus, divisés par le nombre d’accidents graves ? Promulguer une loi pour un si faible pourcentage de risque ? Est-ce bien nécessaire ? Et puis mon coiffeur m’a expliqué que le port prolongé du casque pouvait abimer les cheveux, et selon l’éminent expert Freddy Mercurochrome de RadioGaga.info, porter trop longtemps un casque augmenterait de plus de 64,28 % les risques de calvitie féminine !»

Vers une génération bloquée du dos ?

Mais notre expert devient intarissable dès que l’on touche à la santé de tout un chacun « Il a été prouvé, par des études très sérieuses de la chaire Syldave d’ostéoculteurs, que le port prolongé du casque induit, à terme, une surchauffe dans l’occiput pouvant engendrer des dégâts irrémédiables sur toute la zone du cortex. Sans parler de tous les problèmes posturaux engendrés, avec des cas de scolioses, et de blocage de cervicale à cause du poids du casque. Cette loi nous conduit tout droit vers une génération de bloqués du dos ! Nous n’avons pas assez de recul sur le port du casque, fions-nous aux études sérieuses au lieu de promulguer à tout va et faire plaisir aux copains

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