La seconde vague de la COVID-19 va pousser la Principauté à changer sa constitution?!

Garantir la pérennité des institutions est un cheval de bataille pour tout politicien qui se respecte en Principauté. À chaque élection, nous avons droit à de grands discours sur l’efficacité du système monégasque, et la clairvoyance de celles et ceux qui se sont battus pour l’ériger. À chaque friction un peu tendue entre deux bâtiments de la place de la Visitation, on agite à qui mieux mieux la violation de la constitution, et la volonté de changer la monarchie. Or, il n’y a de promesse à Monaco plus immuable que le respect et le maintien des administrations et de la chartre qui les régit. Et pourtant il y a un an, en Chine, une personne a mangé un pangolin. Et par le truchement d’un effet papillon mondial et sanitaire, cette personne va transformer à jamais, le visage politique de la Principauté.

Crise sanitaire et séisme politique

Comme anticipé par les plus grands savants de par le monde, et autres spécialistes masterisés Wikipédia – Doctissimo, une seconde vague estampillée COVID-19 est en train de submerger le monde, la France, et par rebond la Principauté. La maitrise de la maladie et de sa propagation a permis de cibler les centres névralgiques, et les points sensibles qui donnent la possibilité au virus de se diffuser à toute vitesse : ces fameux clusters tant redoutés. Nos voisins hexagonaux ferment par exemple une à une les salles de fitness, les complexes sportifs, boites de nuit et autres lupanars, ces lieux où l’ont transpire avec plus ou moins de promiscuité, sans véritable renouvellement d’air octroyant ainsi au coronavirus de s’installer paisiblement à la portée de ceux qui mettent n’importe quoi devant la bouche. Cependant, nos sources contradictoires s’accordent pour constater que, toujours dans la meilleure des anticipations, les responsables monégasques, sans jamais sombrer dans la panique, œuvrent déjà pour cibler et accompagner les endroits à risques.

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Le pire cluster en Principauté : l’espace Léo Ferré

Nous savons d’ores et déjà que la SBM met en place un sérieux protocole de quarantaine, mais un autre lieu est dans l’œil du cyclone : l’espace Léo Ferré. Ainsi, selon les plus éminents météorologues en pandémie, prévisionnistes, pastafariens et complotistes, si le virus subsiste dans la durée, comme ça semble déjà être le cas, il y a un évènement qui risque d’être dramatique pour la population monégasque : les prochaines élections. En effet, en une journée vont se masser, dans un endroit clos l’ensemble des monégasques, avec en points d’orgue de venir passer toutes leurs mains au même endroit : sur l’urne. Le potentiel de diffusion est à son maximum, et c’est bien cela qui fait frémir les dirigeants. Car être pointé du doigt pour avoir engendré le plus gros cluster de la Côte d’Azur voire d’Europe est la pire des mauvaises publicités envisageables. On parle quand même de 4?000 personnes dans un même lieu, sans compter les observateurs de tous bords.

Une solution politique simple : changer la constitution

Les chiffres sont affolants, mais le Gouvernement ne s’affole pas. Malgré tous les efforts déployés en matière de numérique par le programme Extended Monaco, le retard quant à l’évolution de la loi électorale est tel qu’il est inenvisageable de parler de vote électronique pour les scrutins de dans deux ans. Mais les hautes sphères de la Principauté ne vont pas s’arrêter à cela, et lors d’une réunion du comité de gestion de la COVID-19, l’impensable a été envisagé avec force et véhémence : annihiler dans l’œuf le potentiel cluster des élections, en supprimant tout simplement les suffrages. Ainsi, pour éviter un drame à la salle du canton ou dans les meetings électoraux et autres buffets de campagnes, le mandat actuel de l’ensemble des conseillers nationaux et communaux, sera prolongé à vie, tout du moins à celle du coronavirus, le temps qu’il soit éradiqué par un vaccin russe ou d’origine extra-terrestre. À ce titre, et afin de ne pas fâcher la Commission européenne, la Principauté deviendra le premier état démocrate covidaire au monde.

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