La Xilogossie, remède le plus efficace contre le COVID19 ?

Alors que les pros et les anti Raoult s’échinent de l’occiput pour savoir de qui à la solution la plus à même de sauver l’humanité contre le SRAS COVID-19, outre atlantique, les septiques et les béats sont sur la même ligne, certain habitant même sous le même toit, voire arborant le même toupet couleur safran pâle. Pourtant, la multiplication des tests ne permets pas, à l’heure actuelle, de sortir le moindre remède, le moindre vaccin, la moindre molécule qui ferait avancer l’épistémé et reculer la maladie. Mais c’est sans compter sans l’outrecuidante omniscience de nos stagiaires, qui bien aidé par la maïeutique et un ensemble de posologies euristiques, a réalisé une découverte cyclopéenne, qui est d’ailleurs en passe d’être validée par un institut privé d’investigations scientifiques situé à Champignac.

Une détermination unanime.

Mais nul doute que cette sérendipité n’a accordé aucun des violons des belliqueux protestataires susmentionnés. En effet, ne sommes-nous pas en train de chercher un moyen de faire en sorte que ce virus devienne chauve-souris, et disparaisse pour toujours, quand bien même il aurait pour origine une lippée méphistophélique à base de rhinolophe, ou de pangolin. Tout cela ne met-il pas en exergue le paradoxe de la situation dans laquelle nous nous trouvons ? Certains diront que c’est le cycle de l’existence. Mais laquelle?? Car selon le philosophe, il y a deux vies : la première, c’est la nôtre, nous tous, le téléphone, les masques, les drones, les partenaires institutionnels, ou votre abonnement à Disney +. Cette vie, c’est notre réalité, celle que l’on a créée, et qui ne peut être qu’illusion si l’on n’y prend pas garde. Puis il y a la mort, mais la mort, elle n’existe pas. C’est la seconde dimension. La vraie dimension de la vie, c’est l’univers ! Et c’est là où l’on revient, soit dans la même enveloppe, soit dans quelque chose d’autre dans laquelle on a envie de revenir et, c’est là le côté philanthropique et unilatéral de la chose, et où l’on s’épanouit. On parle ici du progrès sur la vérité. Et s’il y a des gens qui n’ont pas la vacuité de saisir et de s’ébaudir devant la sérendipité de cette allégorie, qu’en est-il, finalement de ce virus ?

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Le mot du jour : inexhaustible

Le fruit du consensus.

Cependant, de ce velouté de verbiage distribué vicieusement par les vicissitudes de la vie, il n’y a malheureusement rien à comprendre. Nous craignons, hélas, que nous ayons dépassé tous les stades du possible et que seule une profonde introspection mâtinée d’une bonne dose de méditation médicamenteuse puisse conduire à une évolution sans concession. Mais les fruits de ce concordat, où le meilleur du pire voire même le pire du meilleur, jouant tour à tour le rôle de la victime et du vilain dans un vil vernis de vanité, s’accorderait pour permettre à l’ensemble des facteurs médico-sociaux-économiques latents de s’agglomérer pour circonvenir à la décristallisation de cette situation crispante, à l’intérieur de laquelle l’exhaustivité des perceptions hospitalières fusionnerait pour légitimer la révolution intégrale à 360 degrés de l’ensemble du consensus général. Ce qui nous permettrait, à terme, de faire faire deux fois 180 degrés à notre vision des choses et aboutirait à la réalisation que seul le mouvement dans l’immobilisme permet d’avancer sans bouger allant de là même à l’encontre de Lampedusa. Certains coprocéphales osent suggérer qu’il faudrait que tout change pour que rien ne change, comme en atteste un groupe de chercheurs en métempsycose, adeptes des grandes théories sur les dimensions de Stephen, qui stipulent que le changement ne peut s’effectuer qu’à l’intérieur d’un macrocosme quantique dont la réalité singulière va de l’immensément petit aux extrémités d’un univers infini sans bord.

Un pas bien déterminé

En effet, les chiffres qui nous ont été présentés lors de la séance publique démontrent, s’il n’en était besoin, et ce sans avoir à consulter moult experts arcenciologues, que les nombres s’alignent pour mieux s’additionner ou se soustraire au vu des différentes opérations que l’on voudra bien considérer dans leur ensemble pour aboutir à un jeu purement bancaire de crédit/débit. Pour faire simple, cela revient à effectuer de façon empirique un jeu de sommes non nulles et dont conséquences vénales, médicales, mais aussi socio-économiques, nous rappelle comme le disait Keynes, qu’à long terme nous sommes morts. Ainsi, nous avons donc réussi à court terme ce que cet économiste brillant prévoyait pour un avenir plus lointain en élaborant un raccourci spatiotemporel qui nous mène du point A au point B sans passer par la case A’. Le foutriquet qui voudra vous faire croire le contraire n’est en fait qu’un vestige d’une vox populi désomais vacante et évanouie. Mais cette ultime bafouille nous permet de pointer sans équivoque une ambivalence paradoxale entre le paraitre d’une situation idyllique qui ne manquera pas de faire sursauter la gente féminine qui se voit ainsi instrumentalisée avec le sourire tout en dénonçant l’incroyable rapprochement entre le vit et l’acropode, là où certains y verraient l’emplacement bis de l’occiput. Et pourtant,  les hommes seront témoins des conséquences capillaires redondantes inhérentes au prolongement inextinguible du confinement, qui ne manquera pas d’alerter les hexakosioihexekontahexaphobes de tout bord, qui y verront là la manifestation sordide d’un Méphistophélès de mauvais aloi.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  [NEWS] 25.000 Monégasques attendus pour le meeting Primo de ce soir?!

Mais finalement, que savons-nous réellement : que l’hydroxychloroquine est un médicament indiqué en rhumatologie dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et du lupus érythémateux disséminé pour ses propriétés anti-inflammatoires et immunomodulatrices. Mais au final, comme le dirait cet autre éminent diagnosticien certifié avec double spécialité en maladie infectieuse et néphrologie, le Docteur House : de toute façon, ce n’est jamais un lupus…


Illustration photo, avec l’aimable autorisation de MC-CLIC

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *