Le gouvernement souhaite instaurer « un jour sans plainte » à Monaco

L’annonce est passée totalement inaperçue durant des débats sur le budget modificatif, mais au cours des discussions sur le bien-être et le cadre de vie, une mesure a été bafouillée rapidement, mais elle devrait avoir des conséquences les plus surprenantes sur le quotidien des habitants de la Principauté : le gouvernement souhaite instaurer « un jour sans plainte » à Monaco

Se plaindre, un fléau

Les plus grands experts sur le sujet estiment que l’être humain se plaint en moyenne 15 à 30 fois par jour. Ce qui fait chaque jour plus de 270 000 giries émises environ, rien que pour la population monégasque, et plus de 1 119 000 si l’on prend en compte Monégasques et résidents (selon les chiffres de l’IMSEE issus du recensement de 2016).

Selon ces mêmes experts, les lamentations gardent l’esprit concentré sur les difficultés du moment et qu’elles neutralisent la capacité naturelle de l’être humain à chercher et à créer des solutions positives et harmonieuses. D’après certains psychologues-chercheurs, les geignements seraient préjudiciables à la santé physique et affective de l’être humain, à ses relations et à sa carrière.

Férié or not férié ?

La première interrogation que l’on se pose à propos de ce « jour sans plainte » : sera-t-il férié ? Est-ce que, afin d’aider les Monégasques à ne plus formuler la moindre jérémiade, et Dieu sait combien le labeur s’annonce titanesque, le gouvernement va donner un coup de pouce calendaire en promulguant un nouveau jour férié, un petit soutien pour une grande opération qui se veut optimiste, à plus d’un titre.

Cependant, nos sources bien introduites au sein de l’administration monégasque nous ont informés que tous n’étaient pas aussi favorables à un énième jour sans travail. En effet, certains cadres se plaindraient de ce férié « de trop » qui les « obligerait à augmenter encore plus leur productivité » déjà mise à mal par ces jours de fermeture faute aux Grand-Prix divers et multiples chaque année.

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Impossible n’est pas monégasque !

À l’image des journées sans tabac, ou des journées de la femme, le fait de proclamer « une journée sans plainte » aidera les citoyens à prendre conscience du nombre de fois dont ils geignent, première étape indispensable pour arrêter de se concentrer sur ses propres petits problèmes, et commencer à chercher des solutions tous ensemble. L’objectif est immense, mais selon le gouvernement, vital pour la Principauté.

Mais est-ce que les Monégasques et résidents seront capables d’arrêter de rognonner à la première occasion ? Tout l’enjeu est là. Une série de sanctions sera-t-elle prévue pour les contrevenants ? Quelle récompense pour ceux qui dénonceront les plaignards ? Nous n’en sommes pas encore là, mais comme le monde le sait, impossible n’est pas monégasque, y compris le fait de créer un jour férié pour que les gens cessent de râler !

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