Le mistral aurait emporté un des caissons de l’extension en mer !

La population monégasque est fort accoutumée aux journées de grands vents, bien que cela ne soit rien en comparaison aux typhons qui ont frappé dans le monde au cours du mois dernier. Cependant, certaines installations ne sont pas vraiment prévues pour affronter des bourrasques pendant plusieurs heures. Y compris les plus modernes d’entre elles…

Un cube manque à l’appel !

Lundi dernier, le petit peuple monégasque a ainsi connu un de ces fameux jours venteux, qui plus est accompagné d’un orage d’un fort beau gabarit. Vendredi, rebelote, avec même le gouvernement qui s’est fendu d’une alerte grands vents. Le weekend s’est passé, avec notamment de fortes pluies dimanche, qui n’ont rien arrangées à l’affaire, et ce n’est que lundi que le drame a été rendu public : un des cubes de l’extension en mer manque à l’appel ! 

Une partie de cache-cache avec les autorités. 

Il ne fait aucun doute que le vent méditerranéen est à l’origine de cette déconvenue. Probablement mal arrimé avec son plus proche voisin de gunite, au plus fort des bourrasques nocturnes, un des caissons de l’extension en mer a décidé de filer à l’anglaise et depuis une vraie partie de cache-cache est en cours avec les autorités maritimes monégasques, appuyées par les huiles du constructeur, assez peu enclins à laisser aux poissons plusieurs millions d’euros.

Où se trouve le caisson ? 

Il a beau peser plus de 10 000 tonnes et mesurer une trentaine de mètres de haut, il n’en reste pas moins que depuis ce weekend, le cube demeure introuvable. A-t-il tout simplement coulé sur place ? Est-il rentré sur Marseille, las de la vue du rivage monégasque ultra bétonné ? Les théories encore plus folles circulent déjà : il aurait sombré par le fond après avoir heurté le bateau d’un pêcheur corse au large de Porto Vecchio. Ou encore les Italiens l’auraient subtilisé pour s’en servir pour remettre à flot le Costa Concordia. Il se murmure même qu’un groupuscule de Monégasques l’aurait pris en otage, et menaceraient de le rendre s’en échange de l’assurance d’une victoire aux élections municipales de mars prochain.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Le mot du jour : Oblomovisme

Le mystère demeure plein et entier, au grand damne du promoteur dont le chantier, déjà fortement tancé par le Conseil National, risque de prendre pas mal de retard. 

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *