L’affaire du burkini évitée de justesse à Monaco ?

MONACO – L’actualité estivale du voisin français a vibré au rythme de l’affaire des burkinis, cette combinaison intégrale inventée en Australie et qui le temps d’un arrêté préfectoral, est devenue un symbole inopiné du combat contre les terroristes de Daesh. Relativement épargnée par cette affaire, malgré le fait que les voisins de Cap d’Ail aient le nez en plein dedans, la Principauté a cependant lutté pour s’éviter une polémique du même acabit.

Une recrudescence inquiétante.

Mercredi, dix heures du matin, en plein cœur de mois d’août. Alors que le ballet des camions se termine afin de ravitailler les restaurateurs en mets en tous genres, le gros des estivaliers afflue sur le bord de mer pour profiter des bienfaits du soleil et du sel marin. Parmi eux, non loin de la digue du côté du Meridien, un visiteur impromptu brave les interdictions, et se baigne en compagnie de son chiwawa.
Malheureusement, ce n’est pas tant les poils du canidé à même l’eau qui posent problème. Mais l’inopiné petit accoutrement dont il est affublé. D’autant plus que c’est loin d’être le premier à venir se baigner au Larvotto dans ces combinaisons intégrales.

Le scandale évité de justesse.

En effet, si les chiens sont interdits dans les eaux de la réserve, nombreux sont les autochtones à se plaindre auprès des autorités compétentes de ces animaux arborant ces manteaux appelés Dogkini. Ce vêtement en toile et en fourrure recouvre du cou à la queue les plus petits des chiens, yorkshire, chiwawa, ou même bouledogues français.
Heureusement, la sécurité des plages monégasques a réagi au quart de tour. Une brigade spécialisée est désormais chargée de veiller au grain afin d’empêcher tout contrevenant qui se baladerait avec son animal en dogkini sur l’avant-bras aux abords de la méditerranée.

Le scandale n’était pourtant pas loin…

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