La nouvelle usine d’incinération : la solution par le large ?

Il est des sujets brulants qui vont et qui viennent au cœur de l’actualité monégasque. Celui de la réfection de l’usine d’incinération est un de ceux-là. Vétuste, ou pas, à détruire, ou pas, à délocaliser, ou pas… De récents évènements devraient cependant clôturer de façon inéluctable ce chapitre, un achoppement de plus en moins pour les débats des prochaines élections de 2023.

Une solution «?monégasque?»

La Gâchette avait déjà suivi une piste concernant le radouage de ladite usine, privilégiant l’énergie nucléaire pour éradiquer les déchets du territoire principautaire. Malheureusement cette solution ne vit point le jour, remplacée au pied lever par quelque chose de plus écologique, de plus économique aussi. De plus Monaco, tout simplement.

Un caisson qui n’en fait pas des caisses

Les autochtones n’auront pas manqué l’arrivée ce weekend au large des cotes d’un navire tractant un caisson d’un fort beau gabarit. Certains parlent des prémisses de l’extension du Larvotto. Nos sources contradictoires, la plupart étant fort bien introduites auprès des responsables du projet, nous ont rapporté que la vérité est ailleurs.

Vers une usine d’incinération sous-marine??

Point donc de base pour l’expansion en mer, les travaux seraient bloqués faute à une négociation trainant en longueur pour intégrer des appartements domaniaux. Point aussi de sarcophage marin pour une hypothétique momie découverte sous la place d’armes. Ce caisson est en fait les prémisses de la future usine d’incinération.

Du high-tech 100 % naturel?!

Selon les bases de ce concept déjà révolutionnaire, les déchets seront donc enfouis dans d’immenses caissons sous-marins, et éliminés de façon naturelle par des millions de Baryancistrus xanthellus, très connus des aquariophiles comme étant des poissons «?nettoyeurs de fond?» des plus efficaces.

preview_baryancistrus

Nous n’en savons pour l’instant pas plus sur le sujet. Mais il est fort probable que les grands décideurs monégasques auraient fait d’une pierre, deux coups, et résolu cet inextricable problème de traitement des déchets qui traine depuis de trop longues années.

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